La publicité des années Jacques Séguela et et jean-paul Goude donnait déjà la parole aux objets.
Actrice sur ce marché là, je baignais dans ce flot d’inventions et de libertés.
J’utilisais, pour mettre en scène les objets «sacrés» ou " iconiques" un subterfuge de théâtre. La composition s’ordonnait selon un dialogue que j’inventais entre les objets figurant sur le plateau. Ainsi mes «nature-mortes»  étaient «vivantes» du moins le disait-on. Un zeste de lumière - quelques  milliers de joules - et c’était dans la boîte. J’enregistrais en quelque sorte leur conversation, chacun  y prenant naturellement sa place. Imaginez le brouhaha lorsqu’il s’agissait de haricots verts au garde-à-vous pour auréoler un packaging ...
Mon studio, naturellement, devint le théâtre de mes premières expérimentations numériques et très vite j’enquêtais sur la nature vibratoire de certains objets dans mon environnement immédiat. le sujet, certes n’était pas facile, des verres anciens alignés dans un meuble lui-même vitré : combien  de combinaisons possibles et d’espaces où s’engouffrer entre les reflets, réfractions, et transparences ? ...

Œil de Tigre


L'homme dans l'entrée


Morning has broken...


Afternoon Lounge


Midnight


Le bal


Deauville


Nef


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